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L'idée de bonheur

24 novembre 2013

Oeuvre d'art

Finalement, j'ai choisi comme oeuvre d'art la peinture de Matisse nommé La joie de vivre. Cette peinture a été faite en 1905, donc elle fait partie du 20ème siècle, ce qui est en lien avec mon contexte historique traité. Ce qui est intéressant de cette oeuvre est la représentation du bonheur en passant par le concept de l'âge d'or de l'humanité, ce mythe apparu dans la mythologie grecque. L'âge d'or est en fait un mythe directement relié au bonheur ; voilà pourquoi il en est souvent question lorsque l'on parle du concept du bonheur. L'âge d'or était un temps où il faisait bon vivre, une sorte de paradis et de période d'insouciance. Il n'y avait aucune douleur, aucune maladie et la température était toujours parfaitement tempérée. 

Cette notion d'âge d'or est donc toujours restée dans les imaginaires pour représenter l'atteinte du bonheur, la béatitude que représenterait ce bonheur. Voilà donc pourquoi cette toile est intéressante, car, par un concept qui date tout de même de très longtemps, elle vient directement en lien avec mon idée architecte, que ce soit le bonheur de l'époque moderne ou alors le bonheur de l'Antiquité.

Cette toile montre donc les plaisirs de la vie, de l'amour, de la musique tout cela dans un contexte de bonheur absolu.

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6 novembre 2013

Le contexte du 20 et 21è siècle

Voilà maintenant certaines notes sur le 20ème et 21ème siècle prises dans mes lectures dans le livre L'âge d'or: Histoire de la poursuite du bonheur.

Le 20ème siècle peut se séparer en deux périodes distinctes:

Début du siècle jusqu'à 1980

 •Au début du siècle, et surtout après les deux Guerres mondiales, les intellectuels ne croient plus au bonheur. Ils sont désabusés.

• L'homme au XXème siècle: -il a perdu foi en la science (il commence à en voir les effets négatifs)

                                          - le bonheur est pour lui une idée utopique

Après 1980

•Période de changement : on recommence à s'intéresser à la question du bonheur

•Le bonheur devient une obsession. Il est partout (livres, médias, publicité, etc.)

•Dans les années 80, l'homme se replie sur son bonheur personnel (individualisation). Le bonheur public et le bonheur privé sont maintenant inséparables, pour la première fois dans l'histoire. Pourquoi? «car les médias récupèrent les aspirations individuelles au service de l'hyperconsommation»

•Le bonheur est devenu une norme sociale, une obligation morale dans la société occidentale. Il faut être heureux, sinon l'homme est considéré comme anormal. Il est honteux d'être malheureux.

•Contexte plutôt difficile des années 80 :« croissance plus faible, chômage, dégradation du cadre de vie, incertitudes concernant l'avenir, crise financière...»

Au 21ème siècle

•André Comte-Sponville se réintéresse au bonheur à partir du 20è siècle.

•Avec les philosophes classiques, le bonheur était innaccessible au commun des mortels. Bonheur autodestructible : satisfaction d'un désir (entraîne le manque ou l'ennui.)

•véritable sagesse: ne plus rien espérer

•En lien avec les sagesses orientales : «Seul est heureux celui qui a perdu tout espoir : car l'espoir est la plus grande torture qui soit, et le désespoir, le plus grand bonheur» (hindouisme)

•Le bonheur s'acquiert par la sagesse de la vie quotidienne : aimer ce qu'on a, vouloir ce qu'on peut

•Il faut renoncer au bonheur absolu, et se contenter d'un bonheur relatif . Donc, la tendance des philosophes contemporains: préconiser un arrêt de la poursuite du bonheur

•Le bonheur des philosophes du passé est totalement illusoire (donc, Épicure et etc.)

•Il y a même parfois des réaction contre l'idée du bonheur : «L'obsession de la vie heureuse est devenue tellement envahissante qu'elle provoque l'écoeurement. » p. 487


 

Lors de ces lectures, j'ai trouvé une autre piste possible pour une oeuvre d'art: Happiness de Robert Rauschenberg (1994). Cette fois-ci, cette oeuvre provient du XXè siècle et illustre le bonheur à cette époque, qui est partout, mais que personne ne peut vraiment définir. C'est un peu comme un chaos. Cette oeuvre est beaucoup moins évidente à analyser, donc je ne sais pas si je vais la prendre pour ce travail. Je voulais tout de même la mettre dans ce blogue. J'y reviendrai dans un prochain article.

11671

Source de l'image: http://artsearch.nga.gov.au/Detail.cfm?IRN=11671

 

 

2 novembre 2013

Épicure dans L'âge d'or: histoire de la poursuite du bonheur.

Voilà un aide-mémoire des points importants lus dans L'âge d'or: histoire de la poursuite du bonheur sur Épicure et son contexte historique. Ce n'est pas un résumé exhaustif, seulement quelques notes de lecture (personnelles) pour m'aider à tout mettre en place plus facilement.

•La notion de bonheur est intimement liée au contexte culturel de chaque époque et de chaque société. 

Chapitre II: la quête du bonheur dans le monde antique. L'impasse philosophique

p. 65 (contexte)

•Fin du IVè siècle : la chasse au bonheur est ouverte

•Les voies de Platon et d'Artistote vers le bonheur sont des impasses. (Le bonheur est réservé à une élite, donc il est innaccessible à l'humanité ordinaire)

•Après la mort d'Aristote (-322), la recherche du bonheur s'intensifie. Pourquoi? Cause essentiellement politique. ** à développer

p. 68 (Épicure)

•Épicure et sa lettre à Ménécée : c'est une marche à suivre pour atteindre le bonheur

Il est urgent d'être heureux, car nous ne savons pas combien de temps il nous reste à vivre.

• Le chemin du bonheur se fait par la philosophie et selon 4 conditions:

              1) Rejeter le dieux

              2) Ne pas avoir peur de la mort

              3) savoir régler nos désirs (faire le tri de ceux-ci)

                         Pour atteindre le bonheur, il faut satisfaire nos désirs naturels nécessaires.

                                                3 catégories de désirs naturels nécessaires:

                                                           •désirs nécessairesà l'entretien de la vie (manger; boire)

                                                           •désirs nécessaires pour éviter les souffrances (vêtements, avoir un toit)

                                                           • désirs nécessaires pour être parfaitement heureux (philosophie, réflexion, méditation)

              4) Savoir endurer la douleur (qui ne peut pas toujours être totalement évitée)

 

•Le bonheur épicurien est un bonheur de non action: bonheur de repos, a minima. Conception minimaliste du bonheur 

•Les Épicuriens ne s'intéressent pas à la politique. s'insère bien dans le nouveau régime de monarchie héllénistique : l'épicurien ne demande rien à l'État,se contente de très peu, ne cherche pas à participer à la vie publique.

 Bonheur= strictement personnel

Source: MINOIS, Georges. L’âge d’or : Histoire de la poursuite du bonheur, Paris, Fayard, 2009, 542 p.

 

 

28 octobre 2013

Résumé de «Lettre à Ménécée»

La lettre à Ménécée d'Épicure est un élément important pour mon travail, car elle résume en grande partie la pensée morale d'Épicure. Il donne en fait sa façon d'atteindre le bonheur à l'aide de différents points.

• D'abord, le première partie traite de l'importance de la philosopher dans la quête du bonheur : en fait, il n'est jamais trop tôt ou trop tard pour commencer. Selon Épicure, philosopher aide directement à s'occuper de la santé de l'âme. 

Un élément important que j'ai pu voir de cette lettre est le fait qu'elle utilise la doctrine du quadruple remède (tetrapharmakos), c'est-à-dire qu'Épicure énonce 4 façons pour se soigner des maux de l'existence, et donc, pouvoir mener une vie heureuse. Une citation intéressante  résume bien ces 4 façons que je développerai par la suite: «Le dieu n'est pas à craindre ; la mort ne donne pas de souci ; et tandis que le bien est facile à obtenir, le mal est facile à supporter » - Philodème dans Contre les Sophistes ( Source : Francis WYBRANDS, « LETTRES, Épicure », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 27 octobre 2013. URL : http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/lettres-epicure/)

Les dieux ne sont pas à craindre (lignes 17 à 43)

Un des premiers maux de l'existence qui nous empêche d'être heureux est la peur du châtiment et du courroux des dieux. Pourtant, Épicure explique que les dieux existent d'une façon immortelle et bienheureuse, mais qu'il ne faut pas nécessairement croire ce que la foule dit des dieux (comme quoi ceux-ci seraient à l'origine des plus grands maux et des plus grands biens.) Leur état de béatitude et d'immortalité les rend indifférents au sort des humains.

La mort n'est pas à craindre (lignes 44 à 93)

La peur de la mort nous empêche d'être heureux, mais cela est insensé : comme la mort est privation de toute sensibilité, il n'y aura aucune souffrance physique ou psychologique lors de la mort. 

Citation intéressante : « Il n'y a reste plus rien à redouter de la vie, pour qui a vraiment compris que hors de la vie, il n'y a rien de redoutable. » (ligne 51)

Donc, en sachant cela, il n'y a plus de douleur autant dans la mort que dans l'attente de cette mort. «La mort n'existe ni pour les vivants ni pour les morts» (ligne 63)

Il est possible d'atteindre le bonheur 

Le bonheur est possible selon Épicure, et prenant compte de nos désirs. Il y a les désirs naturels et nécessaires, naturels et non nécessaires ainsi que les désirs vains. Ce sont ces premiers désirs qui sont nécessaires au bonheur. Pour arriver au bonheur, la réalisation de tous les plaisirs et désirs n'est pas ce qui est le plus important pour Épicure: ce qui compte surtout, c'est l'ataraxie, c'est-à-dire l'absence de souffrance physique et de l'âme (psychologique). 

«Tout plaisir, pris en lui-même et dans sa nature propre, est donc un bien, et cependant tout plaisir n'est pas à rechercher; parallèlement, toute douleur est un mal, et pourtant toute douleur ne doit pas être évitée.» (ligne 130)

La douleur peut être supprimée (elle est relative)

 Contrairement au plus grand bien, le plus grand mal (la plus grande douleur, par exemple) est limitée dans le temps et dans l'intensité. La souffrance ne peut durer toujours et elle ne peut pas toujours augmenter d'intensité. 

 

epicure

Source de l'image : http://www.reflecritiques.com/2011/11/epicure-et-lecole-epicurienne.html

La lettre à Ménécée résume bien la pensée d'Épicure, mais je reviendrai probablement bientôt avec d'autres éléments de sa pensée tirés d'autres sources. Aussi, je ferai bientôt des articles sur les contextes historiques d'André Comte-Sponville et d'Épicure. 

16 octobre 2013

Résumé : Le bonheur, désespérément de André Comte-Sponville

J'ai profité de ma semaine de relâche (qui n'est pas tant un moment de «relâchement» dans les études...) pour avancer mes recherches en idée architecte. J'ai relu Le bonheur, désespérément, et comme dit dans un autre article, j'en ferai un résumé. En ayant relu ce livre, cela ne m'a que confirmé mon choix pour mon travail. Je prendrai cet auteur, assurément. J'ai vraiment beaucoup aimé sa réflexion sur le bonheur, qui est très bien construite tout au long de son livre. 

Résumé:

Il est possible de diviser le texte de Comte-Sponville en 5 parties : Introduction, I- Le bonheur manqué, ou les pièges de l'espérance, II- Critique de l'espérance, ou le bonheur en acte, III- Le bonheur désespérément: une sagesse du désespoir, du bonheur et de l'amour, Conclusion.

Dans l'introduction, Comte-Sponville explique pourquoi il a choisi de s'intéresser à la question du bonheur dans plusieurs de ses travaux. Il explique que le bonheur a toujours été un sujet très touché par les philosophes de toutes les époques et il voulait justement faire comme ses modèles philosophiques (les Grecs, Montaigne, Descartes, Spinoza...). Pourtant, dans l'époque contemporaine (XXème siècle), le bonheur ne semble plus un sujet très réfléchi par les penseurs. C'est pourquoi Comte-Sponville l'a remis sur la scène, car le bonheur est encore un sujet pouvant (et devant) être encore réfléchi.

Il donne, encore dans l'introduction, une définition intéressante de la philosophie : « La philosophie est une pratique discursive (elle procède par des discours et des raisonnements) qui a la vie pour objet, la raison pour moyen, et le bonheur pour but.» (p. 13.)

Donc, le bonheur est le but de la philosophie, et cela en passant par une norme de vérité, car il vaut mieux «une vraie tristesse qu'une fausse joie.» (p. 15)

Dans sa première partie de son développement, nommé Le bonheur manqué, ou les pièges de l'espérance, Comte-Sponville explique que la race humaine est beaucoup plus malheureuse que nous le croyons et explique que nous sommes si malheureux, car il nous manque la sagesse. Il ne suffit donc pas de tout avoir ce que nous désirons pour alors atteindre le bonheur. Comte-Sponville définit le terme de «sagesse» comme étant un savoir-vivre. Atteindre la sagesse est donc apprendre à savoir vivre notre vie de la bonne façon pour être heureux. 

Pourtant, le bonheur est toujours manqué. Et pourquoi donc, selon Comte-Sponville? Parce que, pour la plupart, être heureux, c'est avoir ce que l'on désire (Platon, Kant, Épicure). Pourtant, comme disait Platon, le désir est manque. Le manque est une souffrance, et en souffrant, il est impossible d'être heureux. De plus, lorsque nos désirs sont comblés, il y a alors soit un ennui (car nous n'avons plus rien à désirer... c'est ce que disait Schopenhauer) ou soit l'on s'empresse de désirer d'autre chose. Cela devient donc un cercle interminable de désir, d'ennui et encore d'autres désirs. Ce sont les pièges de l'espérance. Comment s'en sortir, selon Comte-Sponville? Il y a plusieurs façons, mais aucune ne sont totalement philosophiques à son goût. C'est dans la deuxième partie de son livre qu'il traitera de la façon de se sortir de ce cycle.

Critique de l'espérance , ou le bonheur en acte:

Selon Comte-Sponville, il est tout d'abord important de prendre en considération ( ce que n'avaient pas fait, par exemple, Platon, Pascal, Schopenhauer...) le plaisir et la joie. Ceux-ci avaient confondu le désir et l'espérance. Par exemple, il est possible de désirer quelque chose que l'on a (donc, le désir n'est pas toujours un manque.). C'est le cas notamment lorsque nous désirons être assis alors que l'on est déjà. C'est de cette façon que nous sommes heureux, parfois: en faisant ce que nous désirons. Ce qui est aussi très important de cette façon d'être heureux, c'est ce que ce bonheur en acte (appelé ainsi par Comte Sponville) est un bonheur qui ne comprend aucun espoir.

La notion d'espérance est très importante dans la pensée de Comte-Sponville. Selon la définition de ce dernier, l'espérance est un désir qui porte sur ce qu'on n'a pas (comme Platon: le désir est manque.) C'est aussi un désir qui ignore s'il est ou sera satisfait (Espérer, c'est désirer sans savoir) et pour finir, c'est un désir dont la satisfaction ne dépend pas de nous. Donc, l'espérance rend impossible trois éléments importants dans la quête du bonheur: le plaisir, la connaissance et l'action. Le plaisir est impossible à atteindre avec l'espérance, car pour avoir du plaisir, il faut désirer de ce que l'on jouit, et du côté de l'espérance, espérer, c'est désirer sans jouir. La connaissance ne peut être atteinte, car espérer, c'est désirer sans savoir. Si l'on connait quelque chose, on ne peut plus l'espérer. Pour ce qui est de l'action, il faut alors faire la différence entre l'espérance et la volonté. Lorsque l'on espére quelque chose, on ne peut rien y changer, car cela ne dépend pas de nous. Lorsque quelque chose dépend de nous, c'est alors notre volonté, notre action d'y faire quelque chose. L'espérance empêche l'action.

Le bonheur désespérément: une sagesse du désespoir, du bonheur et de l'amour

C'est dans cette partie du livre que le lecteur peut comprendre le titre du livre. Comte-Sponville explique sa propre vision du désespoir, qui n'est pas celle qui nous vient en tête en premier. Le désespoir, pour lui, est tout simplement une absence d'espoirs. Il appelle même cela un gai désespoir. Ce n'est pas quelque chose de malheureux. Pour Comte-Sponville, il faut être moins dépendant de l'espoir, parce qu'il est impossible d'être heureux en espérant, car l'espoir vient toujours avec la crainte. Donc, le sage n'a plus d'espoir, il est dans un état de béatitude (bonheur suprême).

C'est la thèse principale du premier livre de André Comte-Sponville nommé Traité du désespoir et de la béatitude : ces deux éléments doivent aller ensemble. C'est de cette façon qu'il est possible d'être heureux. Il faut cesser d'espérer le plus possible (désespoir), et plutôt désirer le réel. 

En conclusion, la façon d'être heureux pour André Comte-Sponville est d'apprendre à désirer ce qui dépend de nous (vouloir et agir) et ce qui est (donc aimer). Il faut seulement cesser d'espérer le bonheur pour l'atteindre. Le bonheur n'est pas un absolu.

Source: COMTE-SPONVILLE, André. Le bonheur, désespérément, Paris, Pleins Feux, 2000, 87 p.

 

Dans un prochain message, il sera question de mes prochaines lectures ciblées ( le bonheur dans le monde antique et Épicure, le bonheur au Moyen-Âge (interdiction du bonheur par la religion),  le bonheur au XXè siècle)  dans le livre L'âge d'or: Histoire de la poursuite du bonheur de Georges Minois.

 

 

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6 octobre 2013

En manque de temps!

Je n'ai pas eu le temps de développer mes recherches durant la dernière semaine. Pourtant, j'ai maintenant arrêté mon choix sur la conception du bonheur de André Comte-Sponville, dont je reviendrai dans un prochain message sur ce blog. Je crois qu'il sera très intéressant de traiter de deux philosophes séparés par tellement d'années et dont le contexte historique n'est plus du tout le même. Comte-Sponville a aussi certaines ressemblances avec Épicure dans sa pensée.

Pour ceux qui ne le saurait pas, André-Comte Sponville (1952) est un philosophe contemporain français. Il a une approche matérialiste, humaniste et rationaliste. Plusieurs de ses livres ont été traduits en 24 langues.

Source: Comte-Sponville, [En ligne], http://comte-sponville.monsite-orange.fr/index.html (Page consultée le 6 octobre 2013)

 

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Source de l'image: http://tarotpsychologique.wordpress.com/2012/11/01/andre-comte-sponville-sagesse-du-deuil-et-de-lamour/

Je trouve que mon travail avance tout de même bien, car je sais maintenant presque qu'exactement où je m'en vais. J'ai un bon plan en tête. Je profiterai de ma semaine de relâche pour avancer ce travail, donc plusieurs messages expliquant mes développement devraient suivre dans les deux prochaines semaines.

26 septembre 2013

Avancements des dernières semaines

Depuis ma dernière publication, j'ai fait beaucoup de chemin personnel en lien avec mon sujet. En voici donc un petit résumé des plus grandes étapes:

1) Lectures dans les livres dans le but de m'approprier le sujet et de me faire une idée générale des grandes étapes marquantes de mon idée architecte.

Par exemple, j'ai lu plusieurs définitions de ce qu'est le bonheur, la différence entre bonheur et plaisir, etc. 

Voici aussi les principaux penseurs (ou courants de pensée) ayant traité du bonheur:

                                                                                        • Socrate et Platon vs les Sophistes

                                                                                        • Aristote

                                                                                        • Épicure 

                                                                                        • Pensée utilitariste (Mill , Bentham)

                                                                                        • Stoïcisme ( Sénèque)

                                                                                        • Christianisme

                                                                                        • Kant

                                                                                        • Schopenhauer

                                                                                        • Pascal 

                                                                                        • Montaigne

                                                                                        • Rousseau

                                                                                        • Diderot

                                                                                        • André Comte-Sponville

                                                                                        • etc.

 

2) Ébauche d'un plan provisoire

J'ai pu voir que les pensées sur le bonheur peuvent se regrouper en deux groupes: les pensées optimistes (c'est-à-dire ceux qui croient que le bonheur est atteignable en ce monde d'une façon ou d'une autre) et les pensée pessimistes ( qui croient que le bonheur n'est pas atteignable ou alors très difficilement). Je prendrai donc deux époques significatives qui traiteront de ces deux visions qui s'opposent. Pour l'instant, je suis seulement certaine de parler d'Épicure et son époque, faisant partie de ce qu'on peut appeler les «optimistes». Ensuite, je prendrai un penseur de la Modernité, car c'est à cette époque de début de désenchantement du monde que la notion de bonheur a beaucoup changé. Même s'il faut prendre seulement deux contextes historiques, je tiens à parler du rôle du christianisme sur les conceptions du bonheur, car je crois que le christianisme a entraîné une grande rupture en rendant le bonheur impossible pour l'homme en ce monde et le but de l'existence n'était plus d'atteindre le bonheur, mais d'avoir une existence vertueuse pour atteindre la béatitude dans l'autre monde. Voilà pourquoi je tiens à en parler, car cela a eu une grande influence.

3) Recherche d'une oeuvre d'art associé à mon sujet

En faisant quelques recherches, j'ai trouvé une oeuvre qui a attiré mon attention et dont je voudrais pousser l'étude un peu plus loin. Je ne sais pas encore si je pourrai l'utiliser pour mon travail et s'il serait possible de faire des bons liens avec ce que je traiterai dans mon travail, mais je crois que cela vaut la peine de suivre ce filon. C'est l'oeuvre La joie de vivre , d'Henri Matisse. Celle-ci montre des gens vivant à l'âge d'or de l'humanité, cette époque où est le bonheur idéal. Dans une prochaine publication, je ferai de plus amples recherches sur cette toile.

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Source: http://www.cineclubdecaen.com/peinture/peintres/matisse/joiedevivre.htm

3) Résumé de lecture

Dans les prochains jours, je publierai un résumé de lecture du livre Le bonheur, désespérément de André Comte-Sponville. Cela m'aidera à me rappeler des points les plus importants de sa pensée.

 

10 septembre 2013

Les débuts

J'ai enfin choisi mon sujet d'idée architecte: l'idée de bonheur. Je ne sais pas encore exactement quels aspects de l'histoire de cette idée j'étudierai, mais je commence dès maintenant mes lectures. J'ai trouvé quelques livres à la bibliothèque qui traitent du sujet:

•SENÉCAL, Jacques. Le bonheur philosophe de Pythagore à Al Gore, Montréal, Liber, 2011, 254 p.

(Ce livre semble particulièrement intéressant, car en plus de traiter de la notion de bonheur chez les philosophes de l'histoire, il donne des suggestions de lecture pour mieux approfondir les sujets. Donc, lorsque je choisirai une époque en particulier à étudier, il sera facile d'aller plus loin.)

•VAN DEN BOSH, Philippe. La philosophie et le bonheur, Paris, Flammarion, 1997, 285 p.

•BILLIER, Jean-Cassien. Le bonheur, la question philosophique, Paris, Ellipses, 1997, 127 p.

 

De plus, Yves m'a donné une très bonne idée d'oeuvre à lire : Le bonheur, désespérément, de André Comte-Sponville. J'irai me le procurer très bientôt.

 

4 septembre 2013

Ma première réflexion sur le sujet

Depuis un moment, je réfléchis à un sujet d'idée architecte qui m'inspirerait pour mon travail de session. L'idée du bonheur m'a tout de suite attirée. J'ai déjà fait un travail sur ce sujet lors du cours de Patricia Nourry et c'était très intéressant. Donc, j'en connais déjà un peu sur ce sujet et je connais déjà des livres qui en parlent, dont :

MINOIS, Georges. L’âge d’or : Histoire de la poursuite du bonheur, Paris, Fayard, 2009, 542 p.

Je pourrais aussi redemander à Patricia les livres qu'elle m'avait conseillés la session dernière. J'ai fait imprimé des textes sur le sujet, notamment un sur l'encyclopédie UniversalisAndré COMTE-SPONVILLE, « Bonheur », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 3 septembre 2013http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/bonheur/ 

Je compte lire ce texte très prochainement pour arrêter mon choix final sur mon idée.

Pourtant, l'idée de liberté m'intéresse beaucoup. En fait, je suis venue à cette conclusion en feuilletant mon livre Tout sur l'art afin de trouver une idée d'oeuvre d'art pour le travail. J'ai toujours adoré la peinture La liberté guidant le peuple de Delacroix (voir image).

livele-28-juillet-1830

Source: http://www.histoire-image.org/site/oeuvre/analyse.php?i=234

Bref, je ne sais pas quoi choisir encore, car je trouve tout de même mon oeuvre d'art un peu trop évidente. Pourtant, j'ai peur de ne pas arriver à trouver d'oeuvre d'art imageant bien le concept du bonheur.

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L'idée de bonheur
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